Coronavirus : Bruno Le Maire assure qu’il n’y aura aucune faillite

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La « dictature » aura été de courte durée ! Nous devons croire que les intérêts économiques ont repris le contrôle et qu’ils sont les dirigeants du monde. Le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a donc appelé mercredi matin « un maximum de français » à reprendre ses travaux après la date du 11 mai, au lendemain de la présentation du plan de libération du Premier ministre Édouard Philippe. Cependant, aucun plan de rétablissement n’est encore détaillé, bien que le patron de Bercy affirme qu’il a commencé à y travailler. Dans tous les cas, le gouvernement valide le hashtag #StopConfinement !

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« Maintenant, nous entrons dans la deuxième période, qui est le retour à l’activité : nous devons reprendre le #travail. Et il y aura une troisième fois, c’est la renaissance sur laquelle j’ai déjà commencé à travailler. »

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— LCI (@LCI) 29 avril 2020

Ce matin, au micro de LCI, Bruno Le Maire a appelé « un maximum de français », après la sortie prévue pour le 11 mai, à retravailler afin de pouvoir « préparer collectivement à la reprise économique ». Le plan de licenciement, déposé et adopté hier à l’Assemblée nationale avec 368 voix pour et 100 voix contre, doit en effet annoncer le retour au travail de millions de Français actuellement limités. « Mon message est très simple : nous devons retrousser nos manches », a-t-il déclaré en insistant sur le fait que « le retour à l’activité est essentiel pour la nation française. Nous devons retourner au travail, nous devons retourner au travail, et nous devons tous le faire ensemble. »Crise de la santé liée au coronavirus, avec le gouvernement prévoit une baisse de 8% du PIB cette année et annonce une grave récession.

« Oui, c’est une crise brutale »

En plus d’une baisse vertigineuse du PIB, le gouvernement prévoit également une augmentation de la dette et un déficit budgétaire fort. Bruno Le Maire a prétendu ne jamais cacher aux Français la gravité de la crise, a déclaré : « Oui, c’est une crise brutale. Il s’agit d’une crise qui touche toutes les activités françaises. Nous faisons tout notre possible pour éviter la faillite. « Le locataire de Bercy a aussi appelé le public à « être lucide ». « Il y aura faillite, nous savons peu importe ce que nous faisons… Il y aura des pertes d’emplois, nous le voyons », a-t-il insisté. Dans le même temps, la ministre du Travail Murielle Pénicaud a déclaré à France Inter que la France compte actuellement 11,3 millions de personnes en chômage partiel, ouplus d’un employé sur deux, avec 890 000 entreprises impliquées. Le ministre prévoit également un coût de 24 milliards d’euros pour couvrir les prestations partielles de chômage, soit presque l’équivalent d’un point de PIB.

Aucun plan de relance économique avant septembre

Bien que Bruno Le Maire croyait que « l’État a subi le choc pour soutenir notre économie », Bruno Le Maire a annoncé que le gouvernement « certainement pas » présenter son plan de relance avant le début de l’année scolaire. Après une première phase de l’accouchement, suivie d’une deuxième phase de reprise du travail, « la troisième fois est la récupération sur laquelle je commence déjà à travailler », at-il dit. En particulier, une relance sur la base de la « coordination européenne », parce que, selon le ministre, « la reprise doit également être massive et que l’Union européenne répond présente et revient soutenir les plans nationaux de relance ».Une Union européenne qui semble avoir fait cruellement défaut pendant la crise sanitaire. Mais Bruno Le Maire voulait être rassurant avec « un message d’optimisme et de volontarisme » : « Nous allons bien les préparer et réussir ensemble ». On ne le croit pas !

Qu’ advient-il des parents qui ne veulent pas ramener leurs enfants à l’école ?

BFMTV répond à vos questions ⤵ pic.twitter.com/ydkgbvqn4c

— BFMTV (@BFMTV) 29 avril 2020

La fin du chômage partiel pour la garde d’enfants ?

Alors que Murielle Pénicaud a annoncé ce matin que « le taux de l’offre publique devrait être légèrement inférieur » en ce qui concerne le chômage partiel, il semble que des mesures aient déjà été prises. En fait, à partir du 1er juin prochain, les parents qui sont partiellement au chômage aux fins de la garde d’enfants doivent donner à leur employeur unfournir un certificat attestant que l’école de leurs enfants n’est pas en mesure de les accepter. Par exemple, le retour à l’école, qui repose actuellement sur le bénévolat, dépend uniquement de la capacité ou non des écoles à accueillir des enfants. Si vous ne voulez pas amener vos enfants à l’école, vous ne pouvez plus bénéficier d’un chômage partiel, et vous pourriez être en mesure de prendre un congé payé. Évidemment, seuls les parents avec les moyens seront en mesure de ne pas amener leurs enfants à l’école, les autres en réalité n’auront pas le choix ! Merci Macronia !

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