Comment Calcule-t-on la capacité d’autofinancement des entreprises ?

1062
Partager :

La CAF est un indicateur financier pour lequel le banquier accorde une attention particulière, car il lui permet de vérifier si la société sera en mesure de rembourser les crédits contractés avec lui au cours de l’exercice financier. Ce concept ne doit donc pas être négligé pour un jeune entrepreneur.

Définition

La capacité de l’entreprise à s’autofinancer correspond au potentiel d’une entreprise de libérer une ressource financière, sur une période donnée. Autrement dit, les FAC représentent le résultat des activités de la compagnie qui influencent les dividendes en espèces. Il s’agit d’un indicateur explicite des ressources financières générées par l’institution. Cet argent peut ensuite être utilisé pour financer la croissance de l’activité de l’entreprise ou comme capacité de rembourser des dettes aux banques. Si un montant suffisant reste, il peut être utilisé pour verser des dividendes aux actionnaires de la société.

A découvrir également : Les sacs en papier kraft : des produits indispensables au quotidien

Calcul de la capacité d’autofinancement

La FCA peut être calculée de deux façons différentes :

  • De l’excédent brut d’exploitation EBE (méthode soustractive)
  • ou du bénéfice ou du bénéfice (méthode additive)

Le bénéfice est le revenu mis à la disposition de l’entreprise, déduit des charges, impôts, impôts, achats, locations…

Lire également : Comment concrètement créer une SAS (liste de tâches) ?

La capacité de l’entreprise à s’autofinancer est calculée selon une procédure spécifique. Il est obtenu sur la base du compte de résultat prévisionnel. Il comprend les concepts de dépenses décaissables (aliénation d’actifs) et de recettes encaissables.

Les frais déboursables sont ceux qui entraînent des dépenses pour l’entreprise (achat de biens, services, impôts, salaires).

HATH d’autre part, les dépenses non remboursables sont celles qui n’entraînent pas de dépenses réelles, au sein de l’entreprise elle-même. Par exemple, des provisions pour amortissement et des provisions peuvent être citées.

Lesproduits sont des opérations qui impliquent la création de richesses réelles. Lesproduits encaissables sont énumérées (celles vendues), et les produits non encaissables (ceux qui sont stockés). Nous traitons plus souvent de produits encaissables que de produits non encaissables.

Il convient de noter que l’emprunt n’est pas un produit. En effet, elles conduisent à plus de disponibilité, mais aussi à plus de dettes. Par conséquent, l’emprunt n’entraîne pas de variation de la valeur comptable nette des éléments de trésorerie de la société.

Méthode soustractive

Le CAF est calculé en faisant la distinction entre les produits encaissables et les frais déboursables à la disposition de l’entreprise. Ainsi, les opérations de financement ou les subventions à l’investissement ne sont pas impliquées dans le calcul.

Excédent brut d’exploitation Transferts de charges d’exploitation Autres produits d’exploitation Part des bénéfices et pertes sur les opérations conjointes Revenu financier Revenu exceptionnel − Charges financières − Autres charges d’exploitation − Charges décaissables exceptionnelles − Part des profits et pertes sur les opérations conjointes − Employé participation à résultats- Impôts sur les bénéfices = Capacité d’autofinancement

La méthode additive

Cette deuxième méthode est plus utilisée que la méthode soustractive puisque sa détermination est la plus rapide. Il est calculé sur la base du revenu net de l’activité de l’entreprise à laquelle certaines dépenses sont ajoutées ou soustraites.

Bénéfice comptable net autres charges non décaissables Valeur comptable nette des actifs distribués- autres produits non monétaires − Revenu de la cession d’actifs — comptes − part des subventions à l’investissement transférées au résultat de l’exercice = Capacité d’autofinancement

À quoi sert l’autofinancement des FAC ?

Lorsqu’une entreprise veut emprunter à une banque, le conseiller compare inévitablement la somme CAF aux débours liés à des dettes financières que la société a déjà accumulées. Ensuite, il soustrait à nouveau le montant de la dette que la société veut souscrire aujourd’hui.

Par exemple, supposons que une petite entreprise a accumulé un CAF de 35 000 euros sur un exercice financier d’un an. La même société bénéficie également d’un décaissement de 5000€ lié à un emprunt antérieur (capital intérêts).

Aujourd’hui, la société veut emprunter une somme de 20 000 euros. Le banquier effectuera le calcul suivant : CAF restant = 35 000€ — 5000€ — 20 000 CAF restant = 10 000€

L’ évolution du CAF résultant de ces calculs donne des informations claires sur la situation financière de l’entreprise. Dans notre exemple, la CAF assure la capacité de remboursement du nouveau prêt et permet de générer 10 000 euros supplémentaires. Le banquier sera donc propice à l’octroi de prêts.

Partager :